Tourisme animalier :

tourisme animalier,
une forme de maltraitance oubliée :

Ils sont nés primates, éléphants, tigres, lions, perroquets, loutres, dauphins, serpents, ours, loups, rennes, chameaux, dromadaires… Tous rencontrent le même problème : ils sont devenus une attraction touristique contre leur gré. Free Life conseille vivement aux personnes qui voyagent de ne pas participer à la souffrance de ces animaux en participant à ces activités allant à l’inverse même du bien-être animal et des règles de sécurité. 

Dans un coin du sud de la France, dans le plus gros delphinarium du pays, une attraction est proposée : rencontre avec les dauphins. Celle-ci permet de rentrer en contact direct avec les cétacés. Dans de nombreux zoos du pays, ce sont des contacts avec des oiseaux, notamment des rapaces et des aras qui sont proposés. Dans des cirques, des zoos et des “refuges”, il y a la possibilité de faire des selfies avec des bébés fauves. Ailleurs, ce sont des approches avec des loups, une éléphante ou un ours qui sont proposés. Direction la Thaïlande, là-bas, vous aurez la possibilité de poser en photo avec des orangs-outans, des crocodiles et même des tigres adultes. Des balades à dos d’éléphants sont disponibles. Vers Marrakech, de nombreux dromadaires sont exploités pour des balades à dos mais également des singes dans un célèbre marché pour amuser la galerie et – moyennant finance – réaliser des photos avec les touristes. Sans oublier les célébrissimes charmeurs de serpents. Retournons en Asie, au Japon cette fois, où il est possible de réaliser des photos avec des singes-clowns, des renards, des loutres et des wallabies. 

Aux quatre coins du monde, des animaux sont exploités de diverses manières. Parfois, pour des balades à dos. D’autres fois, pour réaliser des photos-souvenirs attirant bon nombre de touristes. Dans certains cas, il est possible de déjeuner avec, nager avec ou rentrer dans leur cage. Cela, juste pour nous satisfaire nous. Mais avons-nous pensé à eux ? Sont-ils aussi amusés que nous ? Ces activités peuvent avoir de lourdes conséquences pour eux comme pour nous, que ce soit sanitairement parlant comme au niveau de la sécurité.

En 2020, Free Life devait se rendre dans plusieurs pays du monde afin de réaliser un reportage sur la captivité des animaux pour le tourisme. Parmi les pays prévus : le Maroc, la Thaïlande et le Japon. Ces trois pays ont été visé en particulier notamment vis-à-vis de l’exploitation des singes. Malheureusement, la pandémie du Covid__19 nous a empêchés de nous déplacer librement. Pour des raisons de sécurités sanitaires évidentes, les voyages vers l’étranger prévus ont été reportés. Nous avons, en attendant de pouvoir retourner dans d’autres pays, souhaité enquêter sur les conditions de vie des animaux pour le tourisme en France, mais la pandémie actuelle nous empêche de nous déplacer librement. De nombreux établissements sont fermés. Nous avons donc pris la décision de continuer uniquement nos enquêtes, de façon temporaire, dans les établissements français recevant encore du public, comme les ménageries de cirque, afin de voir l’évolution des animaux et si les établissements avaient le nécessaire pour en prendre soin. 

Nous essayons d’expliquer aux gens que le contact avec les animaux sauvages, même apprivoisés, ne doit jamais être sous-estimé. Les animaux sont imprévisibles. S’il est déjà difficile de savoir ce que pense un chien ou un chat, imaginez pour un primate, un cétacé ou un grand fauve. Le danger est réel et peut se déclencher en un instant. Une morsure, un coup de griffe ou de trompe peut être fatal ! Outre les blessures physiques, certaines espèces peuvent être porteuse de maladies transmissibles à l’homme. Ou inversement.  Ces animaux vivent souvent dans des conditions déplorables, allant même à l’opposé de la notion du bien-être animal. Des caisses de transport non adaptés, des cages sales, des chaînes aux pattes, de minuscules bassins…

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