Delphinariums :

Delphinariums,
des animaux encore prélevés sauvages :

Depuis notre création, Free Life s’est montré totalement opposé à la détention des cétacés dans les parcs aquatiques, les delphinariums et les aquariums. Quatre orques, deus ours polaires adultes et trois nouveaux nés, plusieurs dauphins, manchots, otaries, requins, flamants roses, tortues, crocodiles ou raie-manta sont retenus prisonniers dans les divers établissements situés en France. Morses, bélugas et autres marsouins sont également captifs dans les parcs marins étranger. Free Life en est convaincu : les besoins fondamentaux complexes des animaux aquatiques et semi-aquatiques ne peuvent pas être satisfaits correctement dans ces lieux de privation. 

Les besoins fondamentaux des cétacés sont complexes. Ces animaux souffrent d’une vie en captivité, de privation de liberté. Tout comme les animaux dans les cirques, les cétacés ne sont pas des animaux domestiqués, mais apprivoisés. La domestication est un processus complexe, pouvant mettre des décennies à se mettre en place. L’environnement physique, sensoriel et social, dans lequel ces individus sont menés à évoluer dans leur mer natale n’a rien à voir avec les conditions de vie dans les delphinariums où ces derniers sont uniquement détenus captifs à des fins observatoires ou pour effectuer quelques numéros devant les visiteurs. Nombreux sont les animaux qui physiquement portent la trace de leur captivité (nageoire dorsale affaissée – comme la dauphine Femke ou l’orque Inouk, brûlures sur le corps, maladies liées aux conditions sanitaires, blessures à la suite d’agression de leur congénères sans possibilité de fuite). Psychologiquement, nombreux sont ceux qui finissent par s’automutiler ou développer de sérieuses stéréotypies comme le fait de nager en rond ou de recracher sa nourriture pour la réingurgiter. Signe d’une très grande souffrance.  

Enfermés dans des bassins beaucoup trop petits, ils ne peuvent nager, chasser et entretenir des liens sociaux par groupe d’individus comme ces derniers le désireraient. Ils ne possèdent pas la possibilité de fuir, en cas de conflit avec des individus comme à l’état sauvage. Dans les aquariums et delphinariums du monde entier, ils vivront une vie d’enfermement et de divertissement afin de satisfaire quelques hommes. Et si la grande majorité des captifs sont nés via cette industrie, de nombreux dauphins – et certains autres individus – encore vivants sont issus de la faune sauvage. Free Life s’oppose à cette pratique et demande la fin des captures à l’état sauvage pour remplir les delphinariums et autres aquariums du monde qu’ils s’agissent de prélèvements de dauphins, de requins ou d’autres espèces. 

En France, le Marineland est le dernier delphinarium a posséder des dauphins prélevés dans les océans. Deux sont toujours vivants. Le parc Astérix ayant décidé de se séparer de ses individus captifs en les envoyant vers d’autres delphinariums en Europe. Des trois dauphins prélevés sauvages du parc, deux vivent aujourd’hui dans des bassins étrangers et la dernière, prénommée Femke, a été euthanasié. Le Marineland français est également le seul delphinarium d’Europe qui possède des orques. Elles sont au nombre de quatre : Wikie, Inouk, Keijo et Moana. Dans ce même établissement, il est possible de réaliser une rencontre privée avec certains animaux notamment les dauphins et ces mêmes orques. Des activités qui ne possèdent aucun intérêt pédagogique…

Au-delà de la captivité, Free Life est totalement opposé à la capture à l’état sauvage à des fins commerciales – comme nous en parlions plus haut. En revanche, Free Life accepte l’idée que des individus peuvent être capturés pour des raisons médicales à condition de les relâcher dans leur milieu naturel ou, si impossible, les placer dans un sanctuaire marin. Il n’est pas rare que dans les delphinariums et aquariums prélèvent, justement, des dauphins et orques échoués qu’ils remettraient en bonne santé. Une action louable, sauf qu’une fois l’animal remis en forme, celui-ci se retrouve privé de liberté. Il deviendra alors une nouvelle attraction pour l’établissement. L’aquarium Nausicaa, lors de sa création, n’a pas hésité à prélever une trentaine de requins-marteaux dans les océans australiens, ainsi que deux raies-mantas. Des captures meurtrières qui ont mené au décès des 30 individus entre 2011 et 2019, tout comme la femelle raie-manta en 2018. Nous aurions pu penser que l’aquarium aurait compris la leçon ? Et pourtant, ils ont envisagé de capturer des bébés morses – encore non sevrés – afin d’agrandir leur collection d’ici 2023. Projet qui fut refusé par le Canada et les États-Unis.

Plusieurs pays ne possèdent aujourd’hui plus de delphinariums, pour des raisons d’interdictions gouvernementales, de normes sévères rendant impossible de conserver des cétacés en captivité ou de désintérêt du public. C’est le cas notamment en Belgique, en Croatie ou au Royaume-Unis. C’est également le cas de l’autre côté de la planète, avec le Brésil, le Costa Rica ou encore le Chili. En Inde, les cétacés ont même été reconnus de personnes non-humaines. Ce statut leur permet de devenir défendable, au même titre qu’un homme mais également interdit la capture et la captivité de ces espèces.

Où les replacer et par quoi les remplacer, alors ? Il est tout à fait possible de permettre aux orques, aux bélugas et autres dauphins captifs de bénéficier d’une douce retraite au sein d’un sanctuaire marin. Free Life a déjà pris contact avec plusieurs d’entres eux. Quant à la question de comment remplacer ces individus, Free Life s’est penché sur la question et peut proposer des spectacles sans exploitation animale. Nous pensons, par exemple, aux spectacles de sirènes et de tritons, où les performers humains, aux USA par exemple, sont de véritables stars et font rêver petits et grands. Nous sommes intimement persuadés que de telles représentations permettraient aux enfants de rêver encore plus et accourraient pour rencontrer de vraies sirènes faisant peu à peu oublier la présence des cétacés captifs les années suivantes.

Delphinariums et aquariums :