Zoos :

Zoos,
une captivité nécessaire :

Depuis notre création, Free Life met un point d’honneur à s’assurer que les animaux dans les zoos soient logés dans les meilleures conditions possibles. Nous nous rendons régulièrement au sein de nombreux zoos en France, afin de nous assurer que le bien-être des animaux soit mis en avant. Grâce à nos partenaires, nous gardons également un œil sur certains zoos étrangers comme celui de Sfax. Une de nos campagnes principales consiste à demander le placement en sanctuaire des animaux prélevés à l’état sauvage et se trouvant toujours dans les zoos ! Privé des leurs, vendus pour l’industrie du divertissement, vivant dans des enclos qui ne ressembleront jamais à leur vie originelle. 

Si la plupart des zoos utilisent l’argument de la protection des espèces pour expliquer la captivité, ils ne représentent qu’un petit pourcentage de la réalité des choses. Peu de zoos possèdent plus de 15% d’espèces en voie de disparition. Quant aux zoos qui en possèdent, tous ne sont pas traités de la même manière : les orangs-outans du zoo de Beauval vivent bien mieux que ceux de la Ménagerie des Plantes, pour ne citer qu’un seul exemple. Dans de très nombreux zoos, les conditions de vie des animaux sont arriérées. Elles ne correspondent pas aux besoins fondamentaux minimaux des individus en question. Nous agissons au mieux pour protéger ces animaux et permettre aux zoos désireux de relocaliser leurs animaux vers des refuges en semi-liberté ou d’établissements avec de grands espaces naturels. 

Bien que Free Life n’est pas en accord avec l’idée de retenir captif des individus uniquement pour le plaisir, nous ne sommes pas là uniquement pour taper. Les réintroductions dans la nature s’avèrent compliquées, risquées et souvent soldées par des échecs. Il n’est pas possible d’affirmer que les espèces sauvages détenues dans les zoos soient retenues pour pouvoir repeupler celle libres. Free Life n’a pas connaissance d’un quelconque zoo ayant pu introduire dans son milieu naturel un grand fauve, un éléphant, un hippopotame, une girafe, un rhinocéros, un dragon de Komodo ou un ours. Nous ne pensons pas qu’il soit possible qu’un individu de ces espèces, né en France, puisse un jour regagner la liberté sur les terres de leurs ancêtres. Au mieux, un rescue-center [sanctuaire]. Leur captivité est donc réalisée purement par plaisir, malgré la reproduction, et non pour une quelconque réintroduction. 

Nous pouvons comprendre que ces nombreuses espèces soient en danger dans la nature mais la protection des espèces doit se faire dans leur habitat naturel en priorité. Cependant, puisque la captivité reste a minima nécessaire et que la plupart des individus ne pourront jamais regagner le milieu sauvage, nous encourageons l’amélioration des conditions de vie et des soins en captivité. Pour cela, nous demandons des améliorations dans plusieurs établissements et l’arrêt d’outils pouvant causer des blessures aux animaux comme le bullhook pour les éléphants. Nous demandons aussi que les animaux ne soient plus considérés comme “une espèce” mais bien comme des individus avec chacun leur histoire. Parmi nos autres demandes, le placement d’animaux grégaires isolés dans des groupes accompagnés de leurs congénères (le gibbon à mains blanches Siam, au zoo de Bandol ; l’éléphante d’Asie Gina, à celui de Fréjus).

À travers le monde, de nombreux zoos ont pu voir le jour. Certains de ces établissements sont très bien gérés, les animaux possèdent les espaces adéquats – pour une détention dans un zoo -, allant aux petits zoos très mal gérés où les animaux sont en grande souffrance. Parmi ces petits zoos, ils sont nombreux à ne pas être déclarés dans les pays en question. Dans les pays asiatiques, nous pouvons assister à de tristes spectacles : des orangs-outans réalisant des combats de boxe, des crocodiles avec la gueule scotchée ou encore des éléphants devant rester sous l’eau devant des baies vitrées et des visiteurs ébahit. Dans d’autres zoos, des espèces de grands singes vivent dans des cages minuscules, bétonnées, bien loin de la vie de leurs cousins chimpanzés et gorilles sauvages. Tout comme les girafes, parfois confinées dans une cellule peinte aux couleurs de la savane. Quant aux ours et grands fauves, ils sont nombreux à vivre dans des fosses dans lesquelles les visiteurs se permettent de jeter des papiers, des sachets plastiques vides ou de la nourriture de mauvaise qualité pour l’animal. Ces nombreux zoos ne répondent pas aux besoins physiques, environnementaux, sociaux et psychologiques de leurs pensionnaires.

Certains de ces zoos sont membres d’associations locales des zoos du pays, affirmant être le top du top ! Pourtant, cela n’est pas toujours le cas. Le zoo de Memphis, aux USA, en est membre. Mais les conditions de captivité, notamment d’Haley et Yaya, respectivement les femelles ours polaire et panda, ne respectent en rien les besoins physiques et psychologiques de ces individus. Tout comme le zoo de Mexico, au Mexique, où l’éléphante Ely y est retenue captive. Contrainte de rester au soleil, sans ombre, cette éléphante souffre désormais de sévères brûlures au dos. Pour tout ces individus, Free Life est intervenu offrant des rapports d’éthologues ou de vétérinaires spécialisés sur ces espèces. En France, la Ménagerie des Plantes, le zoo d’Amnéville ou celui du Faron sont régulièrement dans le viseur des associations de protection animale offrant des conditions de vie moyenâgeuses à leurs résidents.

Zoos et attractions :