sanctuaire et
sauvetage
des demandes
pour les animaux non-humains :
Depuis notre création, Free Life se bat pour les animaux et pour demander des droits à ces individus non-humains. Nous avons lancé une pétition pour une éléphante, suivi pendant plusieurs mois un lion et avons réalisé des rapports d’experts pour quatre autres. Nous utilisons tous les moyens possibles pour venir en aide aux animaux qui en ont le plus besoin. De nombreuses actions sont en cours et, nous l’espérons, des sauvetages dans les mois à venir. Une fois que cela sera rendu possible, notre but premier sera de trouver une maison à vie aux animaux. Concernant les éléphants, le sanctuaire Elephant Haven – dans le Limousin – semble désormais apte à accueillir trois premières femelles. Une chose merveilleuse que nous demandons en urgence, notamment pour les éléphantes africaines vivant sans congénères. Nous pensons fortement aux éléphantes de cirque Baby et Tania pour la France, mais également Buba aux Pays-Bas.
Petit à petit, nous arrivons à créer des partenariats avec des ONG et des structures internationales. Nous échangeons donc la Fondation Born Free, notamment pour le cas des lions du cirque Idéal. Si ces derniers nous ont confirmé que leurs sanctuaires sont à pleines capacités, des solutions restent trouvables. Mais elles restent difficilement réalisables. Surtout pour la capacité d’animaux à sauver. C’est pourquoi, nous avons pris la décision d’essayer d’ouvrir notre propre structure afin d’offrir des maisons à vie pour – au moins – certains fauves. Cela nous permettra d’accueillir sur place les lions, tigres et autres panthères sauvés des cirques mais également des zoos laissés à l’abandon ou confisqués par les autorités compétentes des pays. Pourquoi, par la suite, ne pas agrandir cette même structure aux primates, notamment ceux issus de laboratoire, mais également aux zèbres bien souvent délaissés.
Nous avons pu échanger à ce sujet avec un grand nombre de capacitaires. Certains pourraient être prêts à rejoindre l’aventure Free Life. Offrir une nouvelle vie à des vieux lions, afin de découvrir comment ces derniers réagiront une fois la semi-liberté possible. Loin des camions ou des cages bien trop petites, et sur un terrain où ces derniers pourront découvrir pour la première fois une végétation loin du béton et des plantes artificielles… Imaginons ensemble des gros chats maltraités, ayant vécu pendant des années dans des conditions sordides, pouvant désormais courir et rugir sur l’herbe fraiche, après les petits oiseaux qui viendraient se poser au sol ou sur les arbres, se cacher dans des feuillages plus grands qu’eux et faire leurs griffes sur de véritables arbres… Un paradis après des années d’enfer.
Pour Naveen, Chance, Hope, Faith, Massai, Sirius, Queen, Volcan, Bébé, Bellone, Coralie et tous les autres lions que nous défendons, cela pourrait s’apparenter à un rêve. Peut-être, à travers les grilles du camion ou les barreaux des cages, ces derniers s’imaginent-ils pouvoir se prélasser et se mouvoir comme bon leur semble ? Pour eux, ce rêve pourrait devenir réalité ! Nous nous efforçons par tous les moyens possibles de leur offrir une vie digne de celle d’un roi. Bien sûr, jamais ces animaux ne pourront retourner à l’état sauvage. Né en captivité depuis des générations, au contact de l’homme, ne sachant pas chasser… Leurs chances de survie dans un milieu sauvage seraient de zéro.
Il est important de noter quelques petits points qui permettront de montrer qu’un animal souffre de sa vie en captivité, notamment pour les gros félins. L’automutilation est un signe de stress important. Si vous apercevez l’un d’entre eux se mordre la queue ou les pattes et que des plaies sont visibles, ce dernier souffre d’un très grand mal-être. Des fauves tournant en rond, sur un même trajet, pendant de longues minutes est appelé une stéréotypie. Pour être considérée comme telle, la stéréotypie doit être visible pendant trois minutes d’affilée. Le léchage intensif est aussi un signe de véritable problème chez les fauves. Si ce dernier lèche régulièrement les barreaux de son enclos ou une partie de son corps et qu’un manque de poil est visible, la situation est tout aussi alarmante.